une bonne analyse


Salut Fred,


J'ai longtemps cherché pourquoi certaines notions pourtant bougrement intéressantes devaient rester hors de vue de la majorité, comme si ceux là étaient aveugles et sourds !! Et bien avec le temps, j'ai assemblé quelques éléments de réponse que voici.


Il est question ici du rapport à l'autorité que chacun peut avoir. Cette notion d'autorité on la trimbale depuis notre tendre enfance (l'autorité parentale). Elle se transforme au fil du temps : d'abord les profs à l'école, la hiérarchie au boulot, j'en passe, puis reste l'autorité gouvernementale. En tache de fond, pour certains et tout au long de sa vie,sévit l'autorité religieuse.
Quand des idées nouvelles surgissent ces dernières peuvent ne pas être relayés par les organes qui forment l'autorité car contraire à l'idéologie. Dans ce cas, chaque individu devra construire son propre jugement ou tout simplement par fainéantise intellectuelle s'en remettre au jugement commun. Si ton propre jugement, que tu as murement construit grâce à ton expérience de vie et ton travail intellectuel, va à l'encontre de la pensée officielle, tu devras prendre une position assez particulière que José Bove a nommé "désobéissance civique". Ca n'as l'air de rien mais tout se joue ici. Pour s'en convaincre il faut jetter un oeil à l'expérience de Milgram (http://fr.wikipedia.org/wiki/Exp%C3%A9rience_de_Milgram). Comment crois-tu que le jugement d'un deltiste (ou d'un autre) qui repose entièrement sur l'ordre établi puisse du jour au lendemain adhérer aux idées que tu distilles ? La soumission ou le mimétisme à l'autorité font que, dans chaque tête, la conscience se croit dans le droit chemin. Et ce n'est pas pour rien que des hommes ont conduit des milions de juifs dans les camps de concentration, en étant persuadés de bien faire, sous le couvert de leur hiérarchie. Des exemples comme celui là, on doit pouvoir en trouver des dizaines partout dans le monde, sinon nous serions en face du seul génocide qu'ai connu l'humanité. Mais tous les individus ne sont pas capables d'aller si loin. Je pense qu'il y deux sortes d'individus dans ce monde. Ceux qui sont pourvus de compassion et ceux qui n'en n'ont pas. Le jugement propre des premier va, un jour ou l'autre, rentrer en conflit avec l'idéologie en cours, au point qu'ils feront acte de désobeissance. les second iront jusqu'au bout en accord avec l'idéologie et seront capables de la suivre, même en cas de retournement de situation.


Je ne défend pas nos amis deltistes sourd et aveugles, la plupart ont choisi la voie la plus facile : s'en remettre à l'avis général que nos autorités officielles façonnent sans relâche au travers de tous les canaux communautaires. C'est quand même bien plus confortable intellectuellement. Quand on sait on porte un bien lourd fardeau. Un jour, certains vont devenir réceptifs à l'information virale que nous disséminons aujourd'hui sous forme de connaissance et de culture. L'analogie avec la biologie et les virus est d'ailleurs tout à fait intéressante. Mais il faut aller au delà de la connaissance officielle en immunologie ou le virus est considéré comme un simple ennemi du vivant auquel on déclare la guerre. D'après Michel Georget et d'autres que je ne citerais pas ici, un virus est une information émise par un individu en situation de déséquilibre avec son environnement. Cette information va être mise à disposition du reste de la communauté, dont le role est de provoquer un changement évolutif chez les individus en vu de s'adapter ou de construire un nouvel environnement. Chez certains l'information ne sera pas prise en compte (à l'image du courrier que tu reçoit tous les jour dans ta boite au lettre et que tu mets directement à la corbeille) : pas de symptômes pas de maladie, la vie continue comme elle était auparavant. Chez d'autres cela va provoquer une maladie plus ou moins grave suivie d'une nouvelle dissémination virale. Le rôle de la maladie étant de pousser l'individu vers une profonde remise en question. Dans ce schéma la maladie est bénéfique à la communauté et la fait évoluer dans le bon sens. Si tu es dégouté de se qui est en train de se passer et que ça te rend malade, c'est une aubaine, car tu évolue dans le bon sens et tu dissémines par la même occasion pour les autres qui un jour tomberont aussi malades mais pas tous. Ceux qui seront réceptifs et prêt à recevoir ces idées nouvelles tomberont malades, les autres camperont sur leur position jusqu'à la fin ?!


En conclusion, le passage en force ne sert à rien. Il faut simplement mettre à disposition l'information virale la plus honnête, construite et argumentée possible, et la proposer au plus grand nombre. Le processus évolutif fera le reste. La guerre commencera quand l'autorité en place se sentira menacée...


J'ai toujours pensée que la vie d'un individu est une succession ininterrompu de stades d'évolution. D'abord le corps, ensuite l'esprit avec les études supérieures jusqu'à l'age d'une vingtaine d'année. Le système actuel est fait pour que le processus d'évolution de notre intellect s'arrête à notre entrée dans la vie active. Autrement dit "bon pour travailler et produire" au sens matérialiste, mais surtout rien de plus. L'autorité gouvernante en tire de grands profits. Pourtant notre intellect ne demande qu'à poursuivre son évolution. Certains le font malgré tout et c'est une bonne chose car ils ouvrent la voie d'un monde profondément humain, notre vrai nature, que le système bâillonne à la sortie de l'école. Des structures communautaires allant dans ce sens devraient êtres créées sous la forme, par exemple, d'un ministère de l'éducation civique et politique, mais notre ami Franck Lepage nous explique comment cette structure gênante à été avortée par l'autorité gouvernante.

Jabadie


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